Avec l’âge, les troubles de la vision chez la personne âgée se développent. En plus de la presbytie normale chez tous les individus d’âge mûr, différentes déficiences visuelles touchent plus particulièrement les personnes âgées. On distingue principalement trois pathologies qui peuvent entraîner une perte de vision importante : la cataracte, la DMLA et le glaucome. Ces maladies ont des symptômes différents qu’il est important de connaître pour assurer un diagnostic précoce qui permettra de freiner, voire d’interrompre la perte visuelle, et donc de préserver l’autonomie du patient âgé.
Les troubles de la vision chez la personne âgée sont très courants. La vue de l’être humain évolue naturellement vers la presbytie, due à la perte de souplesse du cristallin progressive avec l’âge. Ce phénomène qui débute dès la naissance est particulièrement ressenti vers 45 ans, lorsque le cristallin (responsable d’une vision nette à toutes les distances) modifie de moins en moins bien sa courbure et que la zone de netteté passe à une distance supérieure à celle que l’on adopte normalement pour lire (30 à 40 cm). À 70 ans, la zone de netteté passe même à deux mètres. Les troubles de la vision chez la personne âgée sont donc à ce moment là très présents
Ces troubles de la vision chez la personne âgée sont liés au processus normal de vieillissement de l’œil et sont corrigés par des lunettes de lecture. Les troubles de la vision chez la personne âgée restent inconfortables, ces verres ne corrigeant que la vision de près, la personne doit les enlever pour voir de loin ou utiliser des lunettes multifocales.
Si la presbytie augmente avec l’âge, d’autres troubles de la vision chez la personne âgée existent. La pathologie de la vue probablement la plus connue est la cataracte.
La cataracte est caractérisée par une baisse progressive de la vue, touchant généralement d’abord la vision de loin. C’est là aussi le cristallin (lentille située à l’intérieur de l’œil) qui est responsable. Il s’opacifie en effet avec l’âge et laisse moins bien la lumière passer, diminuant l’acuité visuelle, jusqu’à une basse vision ne pouvant pas être corrigée par des lunettes ou des verres de contact. Ce trouble de la vision chez la personne âgée touche une personne de plus 65 ans sur cinq, trois sur cinq à partir de 75 ans et les deux tiers des plus de 85 ans.
Les troubles de la vision chez la personne âgée atteinte de cataracte donnent des difficultés à regarder la télévision et à lire.
Les couleurs peuvent paraître plus ternes (bien que le cerveau tende à compenser). Ces troubles de la vision chez la personne âgée donnent une sensation de brouillard et de sensibilité à la lumière.
Une opération pratiquée par un ophtalmologiste permet au patient âgé de retrouver une vision correcte et une certaine autonomie. La chirurgie consiste à remplacer le noyau cristallin par une lentille intraoculaire en plastique. L’opération a généralement lieu sous anesthésie locale et dure de 10 à 30 minutes. Le patient peut rentrer chez lui le jour même ou le lendemain. Quelque 200 000 personnes se font opérer chaque année en France de ce trouble de la vision chez la personne âgée.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une maladie de la rétine, constituant la 1re cause de cécité des personnes âgées de plus de 50 ans. Ce trouble de la vision chez la personne âgée affecte la macule, c’est-à-dire la partie de la rétine responsable de la vision centrale. La progression de ce trouble de la vision chez la personne âgée est lente et elle touche le plus souvent d’abord un seul œil. En France, environ 12 % des personnes âgées de 65 à 75 ans sont atteintes de DMLA.
Il existe deux formes de ce trouble de la vision chez la personne âgée. La DMLA sèche représentant 80 % des cas est caractérisée par une baisse progressive et relativement lente de la vision centrale. La personne atteinte voit encore les couleurs, mais les détails deviennent de plus en plus flous. Les premiers signes de ce trouble de la vision chez la personne âgée sont difficiles à détecter. La DMLA humide est due à l'apparition de néovaisseaux choroïdiens (NVC). La perte de vision est beaucoup plus rapide que dans la forme sèche. La partie centrale du champ de vision diminue et peut même disparaître entièrement, laissant une zone aveugle. Les signes annonciateurs de ce trouble de la vision chez la personne âgée sont les lignes droites qui ondulent, une tache noire qui apparaît devant l’œil au centre du champ de vision et des difficultés à lire les mots, perçus comme irrégulièrement flous.
Il n’existe pas de traitement contre la DMLA sèche. La progression de la forme humide de ce trouble de la vision chez la personne âgée peut être ralentie, voire arrêtée par l’oculiste si elle est dépistée avant une perte trop importante de la vision.
Le glaucome est une maladie dégénérative atteignant le nerf optique et le plus souvent lié à une augmentation de la pression intraoculaire. Ce trouble de la vision chez la personne âgée peut entraîner une perte de la vision totale et irréversible, en raison de la destruction du nerf optique. On distingue en général deux formes de ce trouble de la vision chez la personne âgée.
Le glaucome chronique à angle ouvert (GCAO) qui se traduit par une perte progressive de la vision à la périphérie du champ visuel. Cette forme, qui représente 90 % des cas (soit quelque 1,7 million de Français), peut être asymptomatique pendant dix à vingt ans, jusqu’à la détérioration de la vision latérale. Si ce trouble de la vision chez la personne âgée est décelé à temps, il est possible de freiner son évolution, en général grâce à un traitement à vie à base de collyre administré quotidiennement.
Dans certains vas, le médecin pourra décider d’effectuer une opération par laser ou une chirurgie pour réduire la pression intraoculaire. Il est donc important de consulter régulièrement un ophtalmologue (tous les deux ou trois ans) à partir de la quarantaine, pour permettre un diagnostic précoce, impossible autrement, car au début de la maladie, on ne ressent ni douleur ni perte de vision.
Le glaucome aigu par fermeture de l’angle (GAFA) est plus rare, mais beaucoup plus grave. Ce trouble de la vision chez la personne âgée est une urgence ophtalmologique. Il se traduit par une douleur sourde et persistante apparaissant subitement, une baisse rapide de la vision, accompagnées de la perception de halos colorés, de nausée et de maux de tête. Sans intervention immédiate, il peut entraîner la cécité.
Plusieurs options existent pour aider les personnes âgées ayant une basse vision à optimiser leurs capacités visuelles restantes. Il est possible d’avoir recours à une loupe avec ou sans lumière intégrée. De nombreux modèles ont été conçus par les professionnels de la vue. Il existe également des aides optiques, tels les verres filtrants (qui réduisent les éblouissements et améliorent les contrastes) ou les verres très grossissants (montés sur lunettes, petits télescopes ou jumelle monoculaire). Les aides techniques, telles que les lampes et pupitres éclairés adaptés aux besoins de la personne ayant une basse vision, permettent d’augmenter les contrastes et d’améliorer le confort. Il existe également des aides électroniques (appareils électroniques de poche, transportables, vidéoagrandisseurs) offrant un agrandissement important pour la lecture, les activités manuelles, etc.
En premier lieu, les personnes âgées doivent consulter régulièrement leur ophtalmologiste, qui procèdera tous les deux ou trois ans à des examens cliniques afin de détecter d’éventuelles maladies insidieuses comme le glaucome. Il mesurera notamment la tension de l’œil et pratiquera un fond de l’œil, lui permettant de vérifier l’état des vaisseaux rétiniens et du nerf optique.
L’ophtalmologiste peut ensuite prescrire une prise en charge adaptée et des aides visuelles correspondant aux besoins de la personne âgée. Il peut également établir un programme de réadaptation avec l’aide d’un ergothérapeute ou d’un orthoptiste (spécialiste assurant la rééducation et le traitement des troubles de la fonction motrice et sensorielle des yeux).
Il faut d’abord savoir que la presbytie ne peut pas être prévenue, car il s’agit d’un vieillissement normal du cristallin. On ne peut également la soigner, mais seulement la corriger avec des lunettes de lecture. De même, la cataracte est naturelle et due au vieillissement du cristallin. Si l’on ne peut parler de prévention de la cataracte, il est cependant intéressant de signaler des facteurs de risques comme le tabagisme, le diabète, des traitements prolongés à la cortisone et l’utilisation de certains antidépresseurs. Il est également important de protéger les yeux du soleil, dont les effets néfastes peuvent entraîner une apparition précoce de la cataracte. Le tabac et l’obésité sont également des facteurs de risque importants de la DMLA. Un apport important en vitamines, minéraux et oméga 3 (acide gras) peut participer à la prévention de la DMLA. Des études suggèrent que l’oméga 3 pourrait également prévenir le glaucome. Notons que l’utilisation prolongée de l’écran d’ordinateur ne provoque pas de glaucome ou d’autres troubles de la vision, elle peut en revanche permettre de les déceler plus rapidement.
Le glaucome est une maladie dégénérative du nerf optique, évoluant progressivement vers la destruction de ce dernier. La perte de vue peut être ralentie lorsque le glaucome est diagnostiqué suffisamment tôt, ce qui nécessite un bon suivi chez l’oculiste, car la forme la plus fréquente de glaucome (à angle ouvert) ne présente pas de symptômes visibles en début d’évolution.
La presbytie est un phénomène dû au vieillissement normal du cristallin, qui perd sa souplesse et ses capacités d’accommodation. Personne n’y échappe et la gêne qu’elle engendre se fait généralement ressentir vers la quarantaine lorsque la zone de netteté de la vision se trouve à une distance de plus en plus grande de la personne (d’où une baisse de la vision de près).
La basse vision correspond à une détérioration de la vision importante qui ne peut être corrigée par des lunettes ou des lentilles. L’acuité visuelle de la personne souffrant d’une basse vision est très faible : entre 1/20e et 3/10e et son champ visuel est diminué (moins de 20o). La basse vision touche le plus souvent des personnes âgées et résulte de maladies comme la DMLA, le glaucome et la rétinopathie diabétique.
La cataracte est une maladie touchant le plus souvent les personnes âgées de 60 à 65 ans. Elle est due à l’opacification du cristallin, empêchant la lumière d’atteindre la rétine. Elle se traduit par une baisse de la vision et une perte des contrastes. La cataracte peut généralement être opérée.
La DMLA est une maladie dégénérative touchant la partie centrale de la rétine, appelée macula et responsable de la vision précise nécessaire à la lecture. Il est possible de ralentir l’évolution de la DMLA si elle est détectée avant que la perte de vision soit trop importante.
70% des adultes portent des lunettes ou des lentilles pour mieux voir. Bien qu’elles se corrigent, nombre sont ceux qui ne le font pas faute de moyens ! C'est quand meme grave qu’en France de nos jours on en arrive là !