La Loire-Atlantique est l’un des départements français disposant du plus grand nombre de maisons de retraite et autres solutions de logement adaptées aux différents besoins des personnes âgées. Le maintien à domicile occupe également une place importante parmi les préoccupations des autorités sanitaires du département qui œuvrent à améliorer l’offre en structures d’accueil et en services pour les personnes âgées tant à domicile qu’en établissement.
En Loire-Atlantique, plus d’un cinquième de la population est âgé de plus de 60 ans (soit 290 000 personnes d’après les estimations de population de l’Insee pour 2012). Parmi les personnes âgées de Loire-Atlantique, les plus de 75 ans sont environ 110 000. Près de 20 % des ménages dont le référent est âgé d’au moins soixante ans vivent sous le seuil de pauvreté (évalué à 791 € par mois).
En 2009, quelque 5 000 personnes âgées de 75 ans et plus étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre démence.
Près de 87 % des personnes âgées de 75 ans et plus vivent à domicile. Parmi les aînés de Loire-Atlantique, plus de 8 000 personnes bénéficient de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile. 140 services à domicile disposant d’un agrément qualité peuvent venir en aide aux personnes âgées ayant besoin d’aide dans l’accomplissement de différents actes du quotidien et 32Services de Soins Infirmiers À Domicile (SSIAD) couvrent quasiment la totalité du département. Près de 10 000 personnes sont abonnées à la téléassistance. La Loire-Atlantique compte actuellement 19 Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) à l’écoute des personnes âgées et leurs proches.
Les aidants de personnes âgées en Loire-Atlantique peuvent faire appel à des solutions de répit lorsqu’ils ne sont pas en mesure d’accompagner leur proche à tous les instants. Ainsi, au 1er janvier 2012, 183 places d’accueil de jour pouvaient accueillir des personnes âgées autonomes ou atteintes de la maladie d’Alzheimer d’une demie journée à plusieurs jours par semaine, et 244 lits d’hébergement temporaires étaient disponibles dans plus de 60 Ehpad, dont deux entièrement consacrés à cet accueil.
Le taux d’équipement en structures d'hébergement complet pour personnes âgées (maisons de retraite, foyers-logement, hébergement temporaire, USLD) dépasse largement le taux national, avec 151 places pour 1 000 personnes âgées de 75 ans et plus (contre 126 ‰ au niveau national). C’est également le cas du taux d’équipement médicalisé (Ehpad et USLD uniquement) : 133 ‰ (contre 103 ‰ au niveau national).
Le territoire de la Loire-Atlantique compte une soixantaine de « logements intermédiaires », offrant une solution entre le maintien à domicile et l’hébergement en Ehpad. Ces structures destinées à l’accueil des seniors autonomes ou semi-valides représentent une capacité totale de 2 660 logements (hors accueil familial), répartis en villages retraite (200 places), résidences services (900), domiciles services (110), foyers-logement (1 200) et logements aménagés (250 appartements au rez-de-chaussée adaptés aux personnes âgées).
Les 180 maisons de retraite de Loire-Atlantique peuvent héberger près de 14 000 personnes âgées autonomes ou non dans le cadre d’une prise en charge globale et collective, tandis que des unités de soins de longue durée (USLD) situées en milieu hospitalier proposent environ 600 lits pour les personnes âgées en perte d’autonomie ayant besoin d’une surveillance médicale et de soins 24 heures sur 24.
En tout, 169 établissements disposent du statut d’établissements d’hébergement pour personnes âgées (Ehpad). Dans les Ehpad et USLD de Loire-Atlantique, le prix de journée moyen s’élève à 47,48 € (hors dépendance). Le tarif dépendance peut être partiellement pris en charge par l’Allocation Personnalisée d’Autonomie versée par la Loire-Atlantique à plus de 11 000 résidents.
Notons que le schéma gérontologique 2011-2016 de la Loire Atlantique prévoit un plan d’actions en faveur des aînés en cinq axes : bien vieillir en société dans son environnement ; continuer à vivre chez soi ; élargir l’offre par des formules de logements intermédiaires ; adapter l’offre des établissements accueillant des personnes âgées et renforcer la coordination des professionnels.