La maladie de Parkinson entraîne inexorablement une perte d’autonomie, qui rend petit à petit le maintien à domicile plus difficile. Lorsque le traitement perd son efficacité, il est temps d’envisager une entrée en maison de retraite Parkinson. La prise en charge du résident Parkinson en Ehpad est adaptée à ses besoins grâce à un projet de vie individualisé.
La maladie de Parkinson est une pathologie neuro-dégénérative, c’est-à-dire que la personne âgée perd progressivement son autonomie. Savoir décider quand opter pour une prise en charge en maison de retraite Parkinson est important pour le bien-être du patient. Il faut donc connaître les différentes phases de la maladie.
Au premier stade de la maladie, surnommé « lune de miel », le traitement médicamenteux permet de mener une vie relativement normale et l’accueil en maison de retraite Parkinson n’est généralement pas nécessaire.
Mais au fil des ans, l’efficacité du médicament dopaminergique s’estompe et les symptômes de la maladie se renforcent. Le patient se trouve dans une phase de fluctuation de la motricité. Les troubles moteurs (tremblement au repos, raideur des muscles et lenteur des mouvements) rendent le maintien à domicile de plus en plus difficile. Pour retarder l’entrée en maison de retraite Parkinson, il est nécessaire d’aménager le logement, afin de prévenir le risque de chute.
Lorsque le traitement perd effectivement son efficacité, il est généralement nécessaire d’avoir recours à une maison de retraite spécialisée Parkinson. À ce stade dit « d’envahissement » de la maladie, les troubles moteurs sont du reste doublés de problèmes cognitifs et une prise en charge dans une maison de retraite Parkinson permet une réponse globale aux besoins du patient.
La maison de retraite Parkinson doit être médicalisée, pour permettre une prise en charge optimale de la dépendance causée par ces pathologies dont la prévalence augmente avec le grand âge : Parkinson ou symptômes parkinsoniens. On parle alors d’Ehpad Parkinson.
Les symptômes de la maladie diffèrent d’un patient à l’autre, mais en règle générale les résidents de la maison de retraite Parkinson atteints de cette dégénérescence ont d’importantes difficultés à accomplir seuls les tâches quotidiennes essentielles. En maison de retraite Parkinson, le résident pourra bénéficier d’une aide 24 h sur 24 dans les principaux gestes de la vie quotidienne (toilette, habillage, déplacements et repas).
Pour répondre aux besoins uniques de chaque patient, la maison de retraite Parkinson met en place un projet de vie individualisé prévoyant un protocole de soins et des activités adaptées à sa situation. Pour ce faire, le stade précis de la maladie et la gravité des symptômes du résident de la maison de retraite Parkinson sont déterminés par son neurologue, notamment à l’aide de l’échelle d'évaluation unifiée pour la maladie de Parkinson (UPDRS).
Les activités quotidiennes du résident en maison de retraite Parkinson seront organisées notamment en fonction des périodes dites « on-off » correspondant aux fluctuations d’efficacité du traitement (réapparition subite des signes de la maladie en période off et efficacité du traitement en période on).
Le personnel formé de la maison de retraite Parkinson veillera également à octroyer les médicaments à heures fixes pour optimiser l’efficacité du traitement. La prise en charge paramédicale est, par ailleurs, facilitée par l’environnement sécurisé de la maison de retraite Parkinson, où interviennent des professionnels libéraux : kinésithérapeute (maîtrise des mouvements), orthophoniste (prise en charge des troubles d’élocution, de déglutition, etc.), ergothérapeute ou encore psychomotricien. Plusieurs maisons de retraite Parkinson proposent aussi des séances de balnéothérapie permettant de relaxer les résidents.
Enfin, le psychologue de la maison de retraite Parkinson pourra assurer le suivi du résident et repérer d’éventuels signes de dépression à prendre en charge avec la coopération du neurologue.
Pour trouver une maison de retraite Parkinson adaptée, il est possible de s’adresser au Centre communal d’action sociale de la ville (CCAS) pour avoir les adresses des Ehpad Parkinson du département ou d’avoir recours à un annuaire des maisons de retraite Parkinson ou non spécialisées. L’annuaire de MediPages recense des milliers d’établissements, dont maintes maisons de retraite Parkinson.
Lorsque le patient âgé est encore suffisamment autonome pour résider à domicile, il est encore possible de sécuriser sa prise en charge et d’alléger la tâche de ses aidants, sans recourir à un hébergement permanent en maison de retraite Parkinson.
Avant d’opter pour une entrée définitive en maison de retraite Parkinson, l’aîné peut fréquenter un accueil de jour, où il bénéficiera d’activités adaptées et stimulantes. En outre, lorsque l’aidant a besoin de vacances ou est absent pour toute autre raison, la personne âgée peut effectuer un séjour temporaire en maison de retraite Parkinson.
Ces solutions dites de répit (pour l’aidant) permettent de reculer l’échéance d’une entrée en maison de retraite Parkinson.
Le séjour en maison de retraite Parkinson peut donner droit à l’aide personnalisée au logement (APL), si la maison de retraite Parkinson est conventionnée et que les ressources du résident sont inférieures au plafond défini par la Caisse d’Allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA), en fonction de son régime de protection sociale. Lorsque la maison de retraite Parkinson n’est pas subventionnée, mais respecte certaines conditions, il est possible de prétendre à une aide similaire : l’Allocation de Logement sociale (ALS).
Lorsque les revenus de la personne âgée ne suffisent pas pour couvrir les frais d’hébergement en maison de retraite Parkinson, même avec la participation de ses proches et l’aide au logement, elle peut faire une demande d’Aide sociale à l’hébergement (ASH). Cette aide est soumise à conditions de ressources et le résident de la maison de retraite Parkinson doit d’être âgé de 65 ans et plus (60 ans en cas d’inaptitude au travail). L’ASH aide à couvrir le tarif hébergement en maison de retraite Parkinson de type Ehpad. À noter qu’il s’agit d’une aide récupérable.
En outre, les aînés en perte d’autonomie (GIR 1 à 4) accueillis dans un Ehpad Parkinson ont droit à l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), qui aide à financer le tarif dépendance de la maison de retraite Parkinson.
L’unité de vie protégée est une structure certes spécialisée dans la prise en charge des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, mais elle peut également remplacer une maison de retraite spécialisée Parkinson, car le personnel est formé à la prise en charge de personnes souffrant de grande dépendance.
L’Ehpad est un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, permettant une prise en charge médicalisée des résidents. Il existe peu d’Ehpad Parkinson entièrement spécialisés dans l’accueil des patients atteints de la maladie de Parkinson. Cependant tout Ehpad peut faire office de maison de retraite Parkinson, car le personnel est formé à la prise en charge des aînés dépendants.
L’échelle d’évaluation UPDRS est un outil utilisé par un neurologue pour évaluer la gravité des symptômes et la perte d’autonomie du patient. En déterminant précisément le stade de la maladie et l’état de la personne âgée, on peut adapter sa prise en charge en maison de retraite Parkinson.
La dopamine est un neurotransmetteur impliqué dans le fonctionnement du cerveau. Son déficit est responsable de l’apparition des symptômes de la maladie de Parkinson. À un certain stade, le traitement à base de dopamine devient de moins en moins efficace. Une prise en charge en maison de retraite Parkinson devient alors une bonne alternative au maintien à domicile pour assurer le bien-être du patient âgé dans le cadre sécurisé de la maison de retraite Parkinson.
La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative, due à la mort progressive des neurones de la substance noire, entraînant notamment des troubles moteurs. Lorsque les problèmes, tels que les tremblements, difficultés à marcher, chutes répétitives, troubles du comportement, se multiplient, l’accueil en maison de retraite Parkinson permet une prise en charge adaptée.